Parkinson, un nouvel espoir

Des scientifiques de l’équipe Trafic Membranaire et Pathogenèse dirigée par Chiara Zurzolo à l’Institut Pasteur à Paris et de l’équipe Repliement des protéines in vivo et maladie conformationnelle dirigée par Ronald Melki à l’Institut de Neurosciences de Paris-Saclay ont découvert l’implication possible de certaines cellules dans la survenue de la maladie de Parkinson. Grâce à une technologie permettant d’examiner les molécules jusque dans les moindres détails, ils se sont aperçus que les cellules de défense et de soutien des neurones, les astrocytes, étaient potentiellement impliquées dans la pathologie. La dégradation des neurones dopaminergiques, qui entraîne les symptômes de la maladie, serait liée à l’accumulation pathologique d’une protéine, l’alpha-synucléine, sous forme anormale d’agrégats. Or, les astrocytes sont capables de « capturer » les amas d’alpha-synucléine et de les détruire. Les travaux des équipes de Chiara Zurzolo et Ronald Melki mettent en avant des fonctions méconnues des cellules en forme d’étoiles, une piste à suivre pour envisager peut-être enfin un traitement.