Nous ne serons pas muet-te-s !

Comment garder notre voix ?

Pour nous exprimer, pour dire notre amour, pour discuter, pour dire non, pour dire oui…

Bonjour mes rebelles. Cette fois-ci, je vais vous parler de la voix. La nôtre. La vie m’a appris que, dans ce monde, plusieurs menaces pèsent sur notre voix. Notre voix physique et notre voix sociale. Je vais d’abord vous raconter mon expérience personnelle, ma rencontre avec une orthophoniste magicienne, puis évoquer le sort réservé à certains militants écologistes. Il me paraissait impossible de traiter d’un sujet comme la voix sans parler de gens que l’on veut faire taire en les traitant de « djihadistes verts » parce qu’ils et elles défendent leur terre, leur vie.

AGNÈS AUGÉ M’A GUIDÉE SUR LA VOIE DE MA VOIX
Il y a quelques mois, j’ai perdu ma voix. Non, je n’étais pas muette, mais ma voix était cassée. (…) J’ai consulté une femme médecin phoniatre. (…) Elle m’a alors orientée vers Agnès Augé, orthophoniste et psychothérapeute, qui a changé ma vie. Oui, avec elle, j’ai appris que la voix est une partie indispensable de notre vie, elle le dit ainsi : « La voix est une énergie, votre énergie, celle que vous reflétez. » Et elle m’a montré comment les capacités de l’organe vocal dépendent de l’utilisation que l’on en fait.

ÉCOLOGIE : LE CAUCHEMAR DES VAMPIRES
Vous avez sans doute entendu, le 29 octobre dernier, le président de la FNSEA parler de « djihadistes verts » à propos du mouvement contre le projet de barrage de Sivens dans le Tarn, lieu de réunion et de protestation de militants écologistes. Ces propos ont été tenus après que le jeune manifestant Rémi Fraisse a été tué par une grenade tirée par un gendarme lors de la manifestation. (…) Pourquoi qualifier de « djihadistes verts » des militantes et militants pacifiques qui subissent la pression policière et l’obstination butée des autorités depuis des mois ? Est-ce qu’on se rend compte de ce que ça veut dire ?

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