[daniel-fouet]

Bonjour, en réponse à Mme L. du Morbihan, ses douleurs peuvent avoir plusieurs origines : dorsale, c’est un pincement du disque intervertébral ; digestive, c’est le côlon qui ne peut faire son travail ; dentaire, et vous allez constater la relation. Mon épouse souffrait depuis plus de 5 ans de brûlures à la miction. Ces brûlures se produisaient non pas le matin à la première miction mais vers 12 h. Sa colonne vertébrale, à la radio, montrait plusieurs déformations (scoliose, cyphose et bassin décalé). L’ostéopathe en a déduit que les douleurs venaient de cela ; ajouté à cela que la vitesse de sédimentation qui doit être inférieure à 44 m/m/h montait à près de 130 en 2 h. Hospitalisée plusieurs fois aux urgences, « c’est une infection urinaire » décrétée d’office. Mais le fait de rester allongée 2 ou 3 jours, le mal disparaissait, d’autant plus qu’aux analyses, il n’y avait aucun microbe ni germe. Ces brûlures génito-urinaires l’empêchaient de se déplacer. On a essayé beaucoup de choses sans résultat. D’autre part, mon épouse n’avait plus beaucoup de dents et des racines ; toujours l’appréhension du dentiste ! Puis, une voisine lui a parlé de son fils qui venait de se faire opérer et tout s’était bien passé, aucune douleur post-opératoire. Nous sommes allés consulter un chirurgien-dentiste qui l’a opérée (il y avait 23 dents et racines à enlever). L’opération s’est parfaitement passée et… depuis que mon épouse a son appareil dentaire provisoire, plus aucune brûlure. J’ai posé la question au chirurgien-dentiste qui a rigolé et m’a répondu que le fait de ne pouvoir mastiquer modifiait tout le transit intestinal. Il faut savoir que la transformation des aliments commence dans la bouche avec la salive ; puis les sucs gastriques poursuivent le travail. S’il manque quelque chose dès le départ, tout est modifié et le côlon reçoit des aliments qui ne sont pas assimilables d’où constipation et douleurs pudendales. Cela étant, personne n’est identique et chaque être vivant peut avoir des symptômes qui diffèrent ; mais il faut reconnaître que lors d’une consultation, les médecins ne posent pas assez de questions. Je souhaite que cette réponse puisse vous permettre de trouver une solution heureuse à votre problème. J’ai omis de vous préciser que mon épouse a 81 ans. Bien cordialement à vous