Les anti-parasitaires, nouveaux traitements du cancer ?

laurent schwartz

Le Dr Laurent Schwartz, qui a publié un livre très remarqué sur le bleu de méthylène dans le traitement des cancers, nous répond sur la pertinence des anti-parasitaires (dont le bleu de méthylène fait partie) utilisés outre-Atlantique pour combattre cette maladie.

Rebelle-Santé : Dans votre livre sur le bleu de méthylène, vous analysez son mode d’action sur le fonctionnement des mitochondries, vous parlez également du dioxyde de chlore et de l’acide lipoïque, mais vous ne mentionnez ni l’ivermectine, ni le fenbendazole ou metabendazole dont on parle beaucoup sur les réseaux. Pourquoi ?

Dr Laurent Schwartz : En ce qui me concerne, j’ai une expérience technique du dioxyde de chlore, du bleu de méthylène et j’entends beaucoup de mes collègues américains dire qu’il faut prendre de l’ivermectine à forte dose et du fenbendazole et metabendazole qui sont des anti-parasitaires. Je les crois et c’est la raison pour laquelle je suis en train d’essayer de monter des essais cliniques, mais je suis confronté à un vrai problème, celui de récupérer de l’ivermectine qui n’est pas de commercialisation facile en France. La vente de ce produit est limitée à une dose pour une journée, c’est-à-dire 12 mg, alors que dans le traitement du cancer, il en faudrait un traitement quotidien, impossible à prescrire en France. Mais même si son utilisation semble très prometteuse, les vertus anti-cancer de l’ivermectine ne sont pas encore validées par des essais thérapeutiques. Il n’y a rien de carré.

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