Le woofing

Découvrir le bio en partageant le quotidien de ceux qui le vivent

On peut définir le woofing comme une tendance internationale pour des vacances militantes à la ferme sur une base d’échange et de gratuité.

OBJECTIFS DU WOOFING
Selon Cécile, de l’équipe WWOOF France, les objectifs du woofing sont simples : permettre à des non initiés d’approcher, par la pratique, les domaines de l’agriculture biologique ; découvrir des façons de vivre alternatives et écologiquement saines ; faciliter l’échange culturel et transgénérationnel entre des personnes de différentes nationalités ou régions ; favoriser le développement des transmissions de savoir-faire biologiques, etc.

« C’est un ancien woofer, David Marie qui, en rentrant de NouvelleZélande, a créé en 2007 l’association WOOF France, résumet-elle. Aujourd’hui, l’organisation regroupe près de 950 hôtes et 9200 volontaires. » Et, au niveau mondial, le mouvement est présent dans plus de 90 pays. Ouf, vous l’aurez compris : le woofing a encore de beaux jours devant lui.

WOOFING MODE D’EMPLOI
Afin d’éviter au maximum les mauvaises surprises, d’un côté comme de l’autre, il existe une charte décrivant précisément les objectifs du woofing, ainsi que les 11 engagements de l’hôte et du woofer. En voici quelques extraits :
Être hôte nécessite une réelle implication et une volonté de faire découvrir l’agriculture biologique et/ou son expérience de vie alternative. Les hôtes offrent la possibilité d’apprendre les aspects de l’agriculture bio, de la biodynamie, de la permaculture, de l’écoconstruction…
Être woofer, c’est découvrir avec motivation et implication la pratique de l’agriculture, jardinage biologique ou biodynamique ; c’est aussi la soutenir et l’encourager en partageant avec d’autres son expérience. C’est un engagement personnel pour aider au développement de l’agriculture bio et l’éco-construction. Être woofer, c’est participer à une vie de famille simple, écologique et proche de la nature.

Voilà qui, même sans un statut officiel, a le mérite d’être clair !

POUR EN SAVOIR PLUS
LIRE : Wwoofing, le guide, de Nathalie Jouat Bonniot (Democratic books).

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Marc Dufumier…

L’agroécologie peut être considérée comme une discipline scientifique dont les pratiques agricoles pourraient s’inspirer pour l’équilibre des écosystèmes. Marc Dufumier a passé sa vie à voyager et à étudier les agricultures du monde entier. Président du collectif Commerce Équitable France, aujourd’hui à la retraite, il milite pour développer des systèmes agraires productifs et durables en circuits courts.

Préparer une agriculture solidaire pour l’avenir

Depuis plus de 10 ans, la coopérative Les Champs des Possibles, créée en 2009 à l’initiative du réseau des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) d’Île-de-France, œuvre pour favoriser l’installation d’activités agricoles et rurales au niveau local, en militant pour le développement de l’agriculture biologique en circuits courts. Elle fédère consommateurs, producteurs, commerçants, artisans, collectivités, et invite à repenser concrètement les schémas agricoles de demain.