Le gui en cas de cancer

Plusieurs lectrices nous ont écrit au sujet de l’article consacré au gui, paru dans Belle-Santé n° 121, pour apporter des précisions. Voici deux des témoignages parmi ceux que l’on a reçus.

Le gui (Viscum album) en injections existe en France. J’en fais, moi-même, régulièrement, chaque semaine, après un cancer, il y a 6 ans. On peut le commander à la pharmacie en demandant des ampoules injectables par voie sous-cutanée, de Viscum album fermenté (boîte de 6). Les ampoules peuvent être dosées à 10 ou 20 mg.
J’achète des seringues sous-cutanées de 2 ml et j’injecte moi-même le produit dans le ventre. C’est un médecin français, anthroposophe, qui m’avait prescrit cela, à raison de 2 injections par semaine (à 20 mg) durant les traitements de l’hôpital.
Maintenant, je continue de faire une injection par semaine (10 mg) pour éviter les récidives. »

Mme S. du Val-de-Marne

Je suis, depuis mon opération d’un cancer du côlon en mai 2007, un traitement de Viscum album prescrit par un généraliste homéopathe (cure de 6 semaines, 2 injections par semaine que j’ai appris à faire, pause de 15 jours puis reprise de la cure). Je dépose l’ordonnance chez mon pharmacien qui commande le traitement chez Weleda. Bienfaits du Viscum album ? Difficiles à appréhender, mais plus de 2 ans et demi après l’intervention pour cet adénocarcinome, je suis en pleine forme ! »

Mme H. de l’Allier

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Le gui (Viscum album)

Mais attention, les petites boules de gui sous lesquelles on s’embrasse pour se souhaiter la bonne année sont toxiques ! Laissez-les aux fauvettes et aux mésanges qui s’en donnent à cœur joie et s’en frottent le bec en novembre et en décembre.