Antiseptique, anti-goutte et tonifiant.
Son palmarès est aussi impressionnant que sa modestie : discret, mais odorant, sage et très piquant, il est extraordinaire à tous points de vue.

Botanique, symbolique & faits marquants

• Le genévrier a bel et bien connu les dinosaures du Crétacé : bon anniversaire pour ses 100 millions d’années de présence sur la Terre !

• Il peut s’élever jusqu’à 20 m de haut, ou ne pas dépasser 3 m, s’étaler sur 5 m de large, façon couvre-sol, ou encore être pleureur, voire nain.

• Il pousse lentement, mais vit jusqu’à 400 ans.

• Il s’adapte aux changements climatiques, accepte les grands écarts de température et les conditions très difficiles, d’où sa présence en haute montagne.

• Il en existe de nombreuses variétés. En France, les 3 principales sont le commun (communis), qui pousse partout, l’oxycèdre (oxycedrus) aussi appelé cade, et le genévrier de Phénicie (phoenicea), tous deux méditerranéens.

• C’est le plus petit des conifères, son bois rappelle l’odeur du cèdre.

• Ses épines piquantes (feuilles) le protègent des prédateurs. Probablement le secret de sa longévité.

• Les baies du genévrier commun, les galbules, parfument la choucroute et aident à digérer.

• Les baies du genévrier sabine, rare et montagnard (Alpes, Pyrénées), ne sont pas comestibles. Pour le reconnaître, froissez ses feuilles, elles ne sentent pas bon.

• Une bûche de genévrier datant de 3700 ans, découverte au Québec en 2013, donne aux scientifiques des clés essentielles sur le stockage du carbone, et donc des pistes pour réduire l’effet de serre. Affaire à suivre…

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• Rebelle-Santé n° 273