La maladie de Verneuil (MDV)

La maladie de Verneuil, ou hidrosadénite suppurée, est une affection dermatologique handicapante qui se manifeste par des abcès des grands plis du corps.

La maladie de Verneuil (MDV) constitue une maladie grave et invalidante qui rend la vie de tous les jours difficile. La MDV débute souvent juste après la puberté et touche plutôt les femmes. Elle frappe parfois dès l’enfance ou encore à l’âge adulte.

La MDV se manifeste par l’émergence de multiples abcès douloureux dans des zones de plis, comme à l’aisselle, à l’aine, sur la nuque, les oreilles, le cou, le pubis, au périnée, sur les fesses et même autour des mamelons. En règle générale, là où il y a plus de poils ou bien des glandes sudoripares responsables de la sueur. Le germe le plus souvent en cause est le staphylocoque doré.

La ressemblance entre la MDV et les furoncles ou des infections dermatologiques banales expliquent le fréquent retard de diagnostic de la maladie qui prend parfois 10 ans !

Il ne s’agit pas d’une maladie sexuellement transmissible mais d’une forme particulière d’acné. Elle n’est pas contagieuse et ne dégénère pas en cancer. De nombreuses causes ont été avancées, comme des désordres thyroïdiens chez la mère pendant la grossesse, une origine auto-immune, une origine hormonale, une déficience en zinc et enfin une théorie génétique.

Le traitement repose sur l’antibiothérapie et surtout sur l’excision chirurgicale des abcès et des glandes sudoripares concernées.

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La maladie de Verneuil

Appelée également « hidrosadénite suppurée », la maladie de Verneuil correspond à une infection des grands plis cutanés (aine, aisselle…) liée à une inflammation des glandes sudoripares. On la compare parfois à une forme d’acné.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.