Eaux minérales naturelles, vraiment naturelles ?

À la demande de Nestlé, les services de l’État ont édulcoré un rapport soulignant les contaminations des sources Perrier. Nestlé a menti et l’État l’a couvert. C’est ce que révèlent les conclusions d’une toute récente commission d’enquête sénatoriale. L’idée, quand vous achetez une eau minérale naturelle, c’est bien qu’elle vous soit livrée identique à la sortie de sa source… pas d’acheter une eau traitée comme celle du robinet, pour en extraire pesticides et autres bactéries. Aujourd’hui, l’eau embouteillée pose moult questions. Quand il s’agit de contenant en plastique, on ingurgite chaque jour des centaines de milliers de nanoparticules de plastique loin d’être inoffensives… Voir Rebelle-Santé N° 267 : dans des eaux en bouteilles de marques très populaires, on détecte « en moyenne, dans un litre, 240 000 fragments de plastique ». Par ailleurs, que ce soit pour acheminer jusqu’à vous des bouteilles en plastique ou en verre, le transport est un gouffre énergétique. Et tout ça sans parler du prix. Un litre d’eau minérale en bouteille coûte environ 1000 fois plus qu’un litre d’eau du robinet… Un conseil : utilisez des filtres au charbon actif pour retirer l’hypochlorite de l’eau du robinet et évitez les eaux minérales en bouteilles, en commençant par celles du géant suisse Nestlé qui a ouvertement triché sur leurs qualités : Perrier, San Pellegrino, Contrex, Vittel, Hépar et Quézac.

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