Des recettes naturelles avec le tilleul

Peut-être, lisez-vous sous le couvert d’un grand arbre qui vous procure une agréable fraîcheur dans la chaleur estivale ? Ne serait-ce point un tilleul ?
Il n’y a pas si longtemps, ces arbres avaient conquis les places centrales des villages et les cours d’école, car ils étaient considérés comme apaisants et leur ombrage salutaire. Très mellifères, ils ont souvent été abattus par crainte d’éventuelles piqûres d’abeilles. Arbres auréolés de légendes et de pouvoirs, ils font partie des végétaux guérisseurs dont on exploite les fleurs et l’aubier (deuxième écorce) pour leurs propriétés antispasmodiques, émollientes, sudorifiques, sédatives et toniques. Tous ces tilleuls, T. cordata (à petites feuilles), T. platyphyllos (à grandes feuilles) et T. europaea (hybride de cordata et platyphyllos) sont employés en phytothérapie. Il n’y a que le T. argentea (feuilles argentées) qui n’est pas officinal et uniquement ornemental.
Les fleurs accompagnées de leurs bractées peuvent être cueillies de juin à juillet sur les trois premières espèces. L’aubier est récolté en automne. L’aubier de tilleul sauvage du Roussillon est le plus réputé pour favoriser l’élimination de l’acide urique, pour ses vertus détoxifiantes et son action cholérique et cholagogue.
Les très jeunes feuilles peuvent être consommées crues en salade. Les fleurs parfument les desserts et diverses boissons.
Les préparations, ci-après, sont élaborées à partir de plantes sèches, sauf indication contraire.
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