Des recettes naturelles avec le lierre terrestre

Voici avril et sa profusion de fleurs printanières qui égaient les vertes prairies, bois et gazons. Il faut se baisser et s’accroupir pour appréhender les diverses variétés qui pointent leur nez. En situation ombragée, la voici, « l’herbe du bonhomme », la « rondelotte », cette petite herbacée qu’on appelle certainement le lierre terrestre parce qu’elle se propage en rampant sur le sol, formant des tapis de feuillages odorants d’où émergent des fleurs violettes à deux lèvres. Très parfumées avec une odeur entre la menthe et le citron, les jeunes feuilles peuvent être introduites dans vos plats, sauces, soupes et salades. Elles aromatisaient la bière jusqu’au XVIIe siècle. En herboristerie, les feuilles et les sommités fleuries du lierre terrestre, Glechoma hederacea, sont utilisées depuis l’Antiquité pour calmer la toux ainsi que pour ses propriétés cicatrisantes. De nos jours, on met toujours à profit ses vertus toniques, expectorantes, vulnéraires, antispasmodiques, diurétiques et protectrices des muqueuses, qui lui confèrent une action non seulement sur les affections respiratoires mais aussi sur la sphère digestive et urinaire. Le lierre terrestre, dont on utilise les sommités fleuries et les feuilles, peut être employé seul ou associé à d’autres plantes, en usage interne et externe. Dans les préparations présentées ici, ce sont les plantes sèches qui sont utilisées, sauf indication contraire.
Pour lire la suite
Avec Rebelle-Santé, découvrez les bienfaits de la santé naturelle et des médecines douces !
Notre magazine est totalement indépendant, chaque article est soigneusement rédigé (par des humains) dans votre intérêt exclusif. Aucune publicité déguisée.
En vous abonnant, vous aurez accès à près de 11 000 articles et 45 nouveaux articles chaque mois.
Déjà abonné·e, connectez-vous !