Chiens renifleurs d’ivoire !

Des chiens renifleurs d’ivoire ont été spécialement dressés pour lutter contre le trafic d’ivoire à l’origine du massacre de plus de 30 000 éléphants d’Afrique chaque année. Présents 24 h sur 24 à l’aéroport international de Nairobi au Kenya, ces chiens ne laissent rien passer.
Et au prix de l’amende encourue (9 000 €) par les trafiquants, ce « dispositif canin » devient vite rentable, de sorte qu’il tend à s’étendre, pour l’heure en Tanzanie et peut-être bientôt en Ouganda, au Mozambique et en Éthiopie. (Source : service kenyan de la protection de la faune).

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Le pygeum africanum

Ce prunier africain pousse à l’état sauvage dans les zones montagneuses du Kenya, du Cameroun et de Madagascar. La poudre extraite de son écorce est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle pour soigner les troubles de la prostate. Les scientifiques ont confirmé ses propriétés.