Maladie des os de verre : sur-représentée chez les teckels à poil dur

Encore appelée « ostéogénèse imparfaite », la maladie des os de verre n’épargne pas nos amis à quatre pattes et, comme chez l’homme, elle se traduit entre autres par des fractures spontanées à répétition. Une mutation génétique a pu être mise en évidence chez le teckel et un test ADN, mis au point pour la détecter. Toutefois, pour que la maladie apparaisse, un chiot doit avoir reçu cette mutation, à la fois de son père et de sa mère. Pour connaître la fréquence de cette mutation, 1 352 teckels ont été testés : parmi eux, 2,9 % se sont avérés porteurs de la mutation… et même 17,3 % des teckels à poil dur (source : « Lignées élevage »).

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Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.