Piqûres d’insectes, comment les soulager naturellement

piqure insecte

C’est l’été, envie de porter des vêtements légers, courts, de marcher pieds nus dans l’herbe, de sentir, de ressentir la douce chaleur du soleil sur votre peau… et… aïe aïe aïe, un insecte a profité de votre inattention pour vous piquer… C’est rouge, ça pique, ça gonfle, ça gratte, ça chauffe, ça fait mal !

Tous les insectes ne piquent pas, mais certains d’entre eux sont redoutables :

  • Les moustiques : la piqûre provoque une rougeur, un gonflement et des démangeaisons.
  • Les guêpes, les abeilles, les frelons et les taons : leur piqûre peut provoquer une douleur intense, un gonflement et une rougeur.
  • Les puces : les piqûres sont souvent regroupées en petits amas. Les symptômes comprennent des démangeaisons intenses, des rougeurs et de petites bosses rouges.
  • Les aoûtats : les piqûres se manifestent par de petits boutons rouges sur la peau, regroupés en grappes. Elles provoquent des démangeaisons intenses.
  • Les tiques : une piqûre de tique est habituellement sans douleur, même si une réaction d’hypersensibilité peut survenir dans les heures qui suivent, avec une rougeur étendue autour de la piqûre. Il faut surveiller la zone, car les tiques peuvent transmettre des maladies telles que la maladie de Lyme (souvent, un anneau rouge apparaît autour de la piqûre dans les semaines suivantes). Un traitement préventif peut être administré aux personnes ne présentant aucun symptôme et répondant à certains critères (notamment emplacement géographique ciblé, durée d’exposition à la piqûre de la tique).

Quel que soit le type d’insecte, il est important de soulager les démangeaisons, notamment chez les enfants, afin d’éviter une surinfection de la lésion à cause d’un grattage intensif. Lorsque l’on est piqué, les cellules de la peau vont sécréter de l’histamine, un médiateur inflammatoire qui augmente le diamètre et la perméabilité des vaisseaux sanguins, provoquant ainsi un œdème, c’est le fameux bouton rouge et gonflé. C’est également l’histamine qui, en stimulant les fibres nerveuses, provoque les démangeaisons et l’envie irrépressible de se gratter. L’objectif du corps est ici d’acheminer localement plus de liquide et de cellules spécifiques pour lutter contre ce venin. L’allergie au venin d’insectes, comme toute allergie, est, elle, une réaction de votre système immunitaire qui identifie le venin comme une menace et réagit en libérant beaucoup d’histamine associée à d’autres substances chimiques.

Les piqûres d’insectes sont le plus souvent bénignes, mais il arrive parfois qu’elles relèvent des urgences médicales, notamment dans les cas suivants :

  • quand la piqûre est située au niveau du cou ou de la bouche
  • quand le nombre de piqûres est important et que la personne risque une réaction au venin, avec hypertension et convulsions
  • si la personne développe des réactions allergiques en général et aux venins en particulier ; si vous constatez la formation d’un œdème au niveau de la piqûre, accompagné de violentes démangeaisons, c’est peut-être le signe d’une allergie. Lorsque celle-ci est violente, on parle de choc anaphylactique. Ce choc peut être accompagné de difficultés respiratoires, de gonflement au niveau de la gorge (appelé œdème de Quincke), d’urticaire, de nausées et de rougeurs sur le corps. Dans ces conditions particulières, appelez immédiatement le 15 (Samu) ou le 112 (numéro européen des urgences).

Lorsqu’il s’agit simplement d’une piqûre sans condition critique particulière, pas de panique, il existe de nombreux remèdes, faciles à trouver et/ou à transporter pour profiter en toute légèreté de votre été.

Évitez les gadgets parapharmaceutiques tels que les bracelets antimoustiques ou les vêtements imbibés de produits insecticides, car ces accessoires sont inefficaces, voire nocifs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a ainsi alerté en avril 2020 sur les risques de ces dispositifs, qui peuvent notamment entraîner des irritations ou des brûlures et qui peuvent contenir des perturbateurs endocriniens.

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Également connue sous le nom de borréliose en Europe, la maladie de Lyme est une infection due à des bactéries appelées borrélies, transmises par les tiques, des arachnides vivant dans les forêts, les bois, les jardins et les hautes herbes. Suivant les régions, il peut y avoir de 10 à 30 % ou plus de tiques porteuses de borrélies.