Le hoquet, bénin mais désagréable

hoquet

Le hoquet n’est pas une urgence ni même une pathologie, juste une situation comique pour l’entourage, mais difficile à vivre et fatigant quand il s’éternise.

Personne n’est à l’abri d’une crise de hoquet soudaine, et rares sont ceux qui échapperont à cette secousse respiratoire incontrôlable, plus ou moins sonore. Dans la grande majorité des cas, la crise ne dure que quelques minutes, bien loin du record mondial établi par un Américain qui en a souffert chroniquement pendant 68 ans et ce, jusqu’à sa mort ! Curieusement, si l’on sait comment se produit le hoquet, on ne connaît toujours pas son utilité, ni même s’il en a une.

Fatigue et parfois fausses routes

Simple réflexe respiratoire, anodin, le hoquet n’en est pas moins pénible quand il dure. Derrière le handicap familial, social et professionnel se cache également une grande fatigue, voire un épuisement, ressentis par le patient. Dans certains cas, le hoquet peut induire des fausses routes qui le rendent alors dangereux, notamment chez les personnes âgées. Enfin, lorsqu’il est chronique (plus de 48 heures d’affilée), il peut s’accompagner de troubles du sommeil et parfois de dépression.

Vie intra-utérine

L’adulte n’a pas l’apanage du hoquet puisque ce dernier commence… dès la vie intra-utérine ! En effet, ce réflexe hérité de nos lointains ancêtres aquatiques il y a 360 millions d’années surviendrait dès la huitième semaine du fœtus, qui passerait d’ailleurs 1 % de sa vie utérine à hoqueter dans le ventre de sa mère.

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