Et si le trafic aérien était le principal moteur de la pandémie ?

Nous sommes nombreux, je pense, à peu ou mal connaître les quelques dizaines de kilomètres autour de chez nous. Il nous reste sans doute des merveilles à découvrir d’un coup de vélo ou de train. D’après les annonces du gouvernement, les Français peuvent réserver leurs vacances pour cet été, mais pas au bout du monde. Alors c’est l’occasion de découvrir les trésors multiples qui nous entourent.

Dans son blog quoidansmonassiette, le jeune chercheur Thibault Fiolet (que Lucie a interviewé dans le précédent numéro) publie une longue étude sur l’impact du trafic aérien dans l’évolution initiale de la pandémie. Cette étude écologique invite à se poser bien des questions sur nos modes de déplacements ; vous pouvez ne lire que les conclusions, mais aussi suivre le raisonnement argumenté du chercheur, tout est détaillé.

Le gouvernement a choisi de renflouer Air France. Ne serait-il pas plus judicieux encore et temps de renforcer le réseau ferroviaire et/ou de soutenir ses usagers afin que les voyages en train soient plus abordables ? Jusqu’à la crise actuelle, partir une semaine en avion tout compris (dans de nombreux pays, en particulier méditerranéens) coûtait souvent moins cher que passer une semaine dans le département voisin…

N’hésitez pas à consulter l’étude de Thibault Fiolet, en accès libre sur son blog : quoidansmonassiette.fr

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Muscler son esprit critique en philosophant reste le meilleur remède pour se prémunir face au flot d’informations qui nous submergent autour de la pandémie de Covid-19. La conscience des biais cognitifs et du fonctionnement de notre cerveau peut ainsi nous aider à mieux analyser ces informations, en identifiant les émotions qu’elles suscitent et les questions auxquelles elles répondent. 

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.